La dictature vue par un proche de la junte militaire

Nous avons rencontré Juan Aberg Cobo, avocat et ami du tortionnaire Astiz. Il nous semblait important d’entendre ce que pouvait dire quelqu’un qui défend encore aujourd’hui la dictature militaire. Nous ne cautionnons évidemment pas ses propos, mais il révèle l’étendue du schisme qui existe entre une petite partie ultra conservatrice de l’Argentine et le reste du pays. L’entretien est resté courtois malgré le caractère choquant de certains propos (remise en cause du nombre de disparus ou de nouveaux-nés kidnappés par les militaires).

 

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Arrivée à Buenos Aires

“HIJOS” – mémoire de la dictature argentine

• Hijos, une génération en quête de mémoire
L’Argentine a connu l’une des pires dictatures d’Amérique du Sud. Avec la prise du pouvoir par les militaires, le 24 mars 1976, s’ouvre un épisode de terreur. Le régime de la junte va faire disparaitre plus de 30 000 opposants dont on ne retrouvera, pour la plupart, même pas les corps. Durant cette effroyable purge, plus de 500 bébés nés en captivité seront enlevés à leur mère pour être donnés à des familles de militaires. Dans les années 90, les enfants de disparus décident de créer un mouvement : les Hijos, pour lutter contre l’oubli et le silence (accentué par les lois d’amnisties). Ils n’auront de cesse, aujourd’hui encore, de tout faire pour retrouver la trace de leurs parents.

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